Thème : stress
 

Chuchaps

Posté le: Lun 13 Déc 2004

 

A propos du stress, j'ai longtemps cru que c'était une conséquence. J'avais vécu des moments de stress phénoménal sans que ça engendre de crise. J'ai vécu pour la première fois l'inverse au moment de reprendre mon activité en septembre et périodiquement à chaque réception de paquets de copies à corriger.  J’en ai pour deux heures à récupérer ..
Bon ceci dit, je n'en fais pas de conclusions particulières, ça ne change pas grand chose

 

Mm

Posté le: Dim 12 Déc 2004, 23:13:10 

 

stress émotionnel :
- cause ou conséquence ????

très bonne question !

Etude sans grand intérêt, pour moi le stress est la conséquence de cette affection. Perturbation hormonale, stress et angoisse après une longue période de Ménière ( ici malades hospitalisés pour neurotomie ) sont normale.
Sachez que si vous avez un neurinome, vous êtes opéré dans les 3 mois après le diagnostic et que le neurinome ne donne pas de vertige invalidante ( souvent diagnostiqué sur une surdité ). Par contre, pour la maladie de Ménière : il faut 10 ans pour qu'on vous fasse le diagnostic, 10 ans pour que on vous trouve un traitement et enfin 10 ans pour accepter de vous opérer !!!!!! : J'ai un peu exagéré ! je sais mais je ne suis trop loin de la réalité.

 

 

Pierre

Posté le: Mar 24 Mai 2005, 06:43:51

 

Bonjour,
Depuis 3ans et demi maintenant que Prospère s'est invité dans mes oreilles, je souffre de gros troubles de concentration.
En effet, la télé, l'ordinateur, la lecture, et l'écriture me sont très pénibles au bout d'une dizaine de minutes.
Des troubles de la vision, des maux de têtes et même des crises de vertiges apparaissent passé ce délai.
Il m'a fallu une demi journée pour écrire ce post
Connaissez vous ce type de désagrément et quels remèdes utilisez vous?
Mon ORL semble ne pas prêter attention lorsque j'évoque ces troubles.
Dois-je voir un autre spécialiste (neurologue ou autre)?

Merci de votre aide

 

Mm

Posté le: Mer 25 Mai 2005, 22:30:44

 

Bonjour

Je souhaite apporter quelques précisions :

- Le problème de concentration en particulier lors de lecture et lorsqu'on regard un écran (télé, ordinateur) est présent à chaque fois qu'il existe un nystagmus spontané, ou un trouble de l'oculomotricité notamment après une neurectomie.
( autrement dit : quand on a un nystagmus spontané, on ne peut pas lire ! )
A noter que le nystagmus d'origine vestibulaire ( dans une maladie de Ménière ) est atténué dans la lumière et aggravé dans l'obscurité. (et ceci en fonction de l'intensité de nystagmus)
Le nystagmus comme vous le savez est un mouvement saccadique des yeux qui est généré par le déséquilibre vestibulaire.
Une ménièriste a des nystagmus dans les situations suivantes :

- lors de crise de vertige
- dans les états pseudo ébrieux chronique
- en phase post crise jusqu'a compensation
- après toute intervention de neurectomie jusqu'à la compensation


La solution : traiter la maladie pour qu'il n'y ait pas de vertige, assurer une bonne compensation après les crises et après une neurectomie.
Bien entendu, le traitement de la maladie de Ménière n'est pas simple mais assurer vous qu'on a utiliser tout les moyens possibles pour le faire (ce qui est malheureusement rarement le cas)
La fatigue, le stresse et autres dégradent la compensation et font apparaître et aggravent le désordre vestibulaire sous jacent.

 


winniezepou

 

Posté le: Mer 17 Sep 2008, 19:19:39 

 

Bonjour tout le monde

Bon alors j'ai enfin accepter le suivi par un psychiatre. ( sa fait 4 ans qu'on me le propose). je suis partie du principe que c'était ma dernière chance car sans traitement et sans orl ok pour me faire faire les bilans pour une éventuelle opération.
j'en suis à ma seconde séances et je suis assez estomaqué par l'isolement dans lequel je me suis enlisée ces dernières années.

je ne pensai pas être aller aussi loin, en ce qui concerne les angoisses et le stress tout revient invariablement à ménière et mes troubles auditifs et vertigineux. cette cochonnerie est en fait en train de me bouffer de l'intérieur.

 

Archirigolo

Posté le: Mer 17 Sep 2008, 21:56:15 

 

bonsoir

Ravie d'apprendre que tu empreintes cette voie. Le suivi psychiatrique et les échanges avec un praticien attentif te feront beaucoup de bien j'en suis sur.

J'ai toujours pensé que la vie est un éternel combat. Ménière est un combat de plus qui mérite une opposition à la hauteur. Tu as fais le bon choix. J'ajoute que l'isolement résulte de notre manière de combattre. Parfois même en bonne santé, des gens se retirent et prennent de la distance pour comprendre et améliorer leur vie. Alors S'isoler et revenir à la civilisation, parfois il n'y a qu'un pas...Mais effectivement ce qui peux être déstabilisant c'est toutes les parades que l'ont mets en place et qui peuvent déstabiliser notre vie sociale. Et c'est légitime...parfois.

En attendant de tes nouvelles

Chaleureusement,

 

winniezepou

Posté le: Jeu 18 Sep 2008, 15:28:30

 

coucou

c'est pas tant les parades mais l'espèce de fuite en avant engendré par ménière.
en fait c'est le manque de relationnel qui m'a poussé à consulter, l'isolement oui est nécessaire pour faire retombé la pression parfois et passer ces crises loin du monde, mais cet isolement volontaire devient un frein social. je passe plus de temps devant mon écran qu'avec mes condisciple. Internet me sert de cache misère vis a vis de la foule ( je fais mes courses à 90 % sur le net en dehors de l'alimentaire ), et je préfère un mail a prendre mon téléphone, chercher un stage par téléphone ou appeler le garage me pose des problèmes.

 

Kiki

Posté le: Jeu 18 Sep 2008, 15:39:59

 

Salut Winniezepou !

Je ne sais pas exactement quel est ton souci par rapport à Ménière mais j'ai traversé également une période très difficile ou effectivement, je ne voyais pas d'issu, ou je me disais que je ne serai + comme avant...
J'ai fais de grosses crises de nerfs / de larmes devant mes enfants.
On ne meurt pas de cette maladie mais qu'est ce que c'est difficile de vivre au quotidien ...
Mon mari à enfin compris que je ne faisais pas semblant et c'est pour moi très important. Je prends le temps de me reposer qd je sens que je suis trop fatiguée et j'essaye de m'investir dans des associations, ce qui me permets de penser à autre chose.
As-tu essayé l'acupuncture ?, ça ne fera pas de miracle mais cela peut peut-être t'aider.
En tout cas, garde espoir, je suis sûre que l'on arrivera à nous sortir de là !

 

 

Sandrine

Posté le: Jeu 18 Sep 2008, 19:39:18 

 

Coucou à tout le monde.
effectivement, Ménière apporte son lot de vacheries quotidiennes, mais le plus vicieux est la déprime dans laquelle on peut tomber.
perso, après 3 ans de galère, d'hospi, d'exams, je me croyais plus forte moralement que ça, et je me trompais lourdement. j'ai craqué lamentablement il y a 2 bons mois bientôt, je suis tombée dans la déprime, me disant effectivement que je ne serais plus jamais comme avant Ménière ou l'opération.
ce n'est pas étonnant du tout, mon doc m'a aidé à m'en sortir, il m'a même dit que pour lui, il pensait que j'allais craquer plus tôt que ça. J'ai fait un gros travail sur moi-même, me disant qu'il y avait pire que moi, et que j'avais vu 2 personnes de ma famille pires que moi (cancer et paraplégique).
mais si on peut aller voir un prof de santé adapté pour voir plus clair dans notre "nouvelle" vie à gérer, il ne faut pas en avoir honte. c'est mieux que de ressasser tout seul dans son coin et déprimer à fond.
c'est bien que l'on puisse échanger ici, et se faire remonter le moral mutuellement. c'est une bonne chose d'exprimer ce que l'on ressent. Ménière n'est pas seulement une maladie qui nous affecte physiquement, elle nous touche aussi moralement, et ça, je pense que les personnes ont plus de mal à en parler librement.
je serais curieuse de savoir le nombre de méniéristes qui ont, tôt ou tard, eu un gros coup de déprime, voire dépression.

 

Sebastien

 

Posté le: Sam 20 Sep 2008, 06:15:37 

Bonjour,

Le Professeur G... de Montpellier disait il y a fort longtemps que la maladie de Ménière frappait les PERFECTIONNALISTES. Il employait ce
terme en lieu et place de PERFECTIONNISTES. Cette nuance était de
taille : un perfectionniste recherche la perfection, c'est une qualité. Le perfectionnaliste est un coupeur de poils en quatre et c'est un défaut.
Que parmi les ménièristes plus ou moins atteints certains soient plus
fragiles que d'autres sur le plan psychologique , c'est une évidence. Ils le seraient tout autant s'ils avaient une maladie mortelle.
Qu'ils aient besoin d'un suivi sur ce plan-là soit, mais ça ne changera rien dans l'évolution de leur ménière. Un psychiatre ne soignera pas un ménière, il faut le savoir. Il ne vous mettra pas en condition de mieux sup porter votre maladie. Vous le croirez un moment et à la première crise plus violente que les autres vous reviendrez vite à la case départ. Vous aurez perdu votre temps et dépensé de l'argent inutilement.
Les méniéristes sévères sur la durée ont tous connu des phases de découragement. Ce ne sont pas pour autant des déprimes. Aujourd'hui on soigne les crises, on traite les surdités. C'est un acquis de taille qui n'existait pas il y a quarante ans.
Quand on est malade du ménière, il faut d'abord éviter de cumuler les
contre-indications : ne pas faire ou refaire d'enfants, mesdames, ne pas
se mettre en situation de stress. Il faut apprendre à anticiper les contrariétés pour mieux les supporter.
En vous lisant, si à quarante ou cinquante ans , vous êtes dans cet état là
alors comment serez-vous quand vous aurez mon âge ?
Bien sûr, je comprends votre désarroi mais la solution n'est pas de laisser libre-cours à la mélancolie. Quand parfois je n'ai pas le moral, je me récite LA MORT DU LOUP de VIgny et ça repart comme en 14.
Bon courage

 

Chuchaps

Posté le: Sam 20 Sep 2008, 08:09:46 

 

…. Je suis dévoilée, pire ..je les coupe en 8… pire… j’anticipe que je vais les couper en 8…..mais je me surveille, j'essaie de lutter contre ce Toc, si , si.. c'est vrai !!! ( voir l'enquête ; je suis une e****deuse..).

Je voudrais juste mettre un bémol Sébastien sinon on va nous jeter tous les 2 ‘’aux loups’’ ; aujourd’hui les pères revendiquent suffisamment dans d’autres domaines pour qu’ils partagent effectivement le quotidien de l’éducation d’un enfant si la mère est momentanément en difficulté de santé.

Un bon diagnostic le plus rapide possible, un bon suivi médical, un médecin Orl et un médecin généraliste à l’écoute, pour moi ça reste la base. Ensuite tous les facteurs entrent en jeux comme dans TOUTES les maladies

Bon week-end à tous